JO 2024 : la bio olympique de Sha’Carri Richardson, sprinteuse en quête d’or après un faux départ | TF1 INFO (2024)

Ils et elles vont faire briller Paris 2024.

À l'occasion des Jeux olympiques, TF1info s'intéresse aux facettes méconnues d'athlètes, plus ou moins célèbres, qui vont marquer l'événement à leur façon.

Une bande dont fait partie l’Américaine Sha’Carri Richardson, privée de son rêve olympique il y a trois ans après un contrôle anti-drogue positif.

Paris 2024 ne serait rien sans eux. À l'occasion des Jeux olympiques, TF1info vous propose une série de mini-portraits d'athlètes français et internationaux qui vont marquer la grand-messe de l'olympisme en France. Des femmes et des hommes gagnant, plus que jamais, à être connus. Focus sur Sha’Carri Richarson, championne du monde du 100 m qui veut oublier le passé pour enfin démarrer son histoire avec les JO.

Prénom : Sha’Carri

Nom : Richardson

Date de naissance : 25 mars 2000 (24 ans)

Nationalité : Américaine

Discipline : Athlétisme

Palmarès olympique : Aucun.

Le rendez-vous manqué avec Tokyo

Ne lui parlez surtout pas de comeback. Sha’Carri Richardson vous répondrait avec ce qui est devenu son leitmotiv depuis un an. "Je ne suis pas de retour, je suis meilleure", martèle-t-elle jusqu’à son profil Instagram où elle est suivie par plus de 3,3 millions de personnes. Les chiffres parlent pour l’Américaine de 24 ans, couronnée reine du sprint lors des derniers Mondiaux de Budapest d’où elle est repartie avec l’or sur 100 m et sur le 4x100 m. Lors des sélections pour les Jeux de Paris en juin, la Texane s’est même offert le meilleur chrono mondial sur la distance phare du sprint en 10.71 secondes.

"Ces trois dernières années, j'ai appris à me comprendre, à avoir un meilleur respect et une meilleure compréhension de mon talent pour ce sport et de ce que m'apporte mon entourage. Je sens que toutes ces composantes m'ont aidé à grandir et vont continuer de m'aider à grandir en tant que jeune femme", a-t-elle expliqué après avoir décroché son billet pour Paris, dernière étape d’un chemin de croix rédempteur pour l’une des athlètes les plus en vue des États-Unis. Qualifiée avec brio pour les JO de Tokyo, Sha’Carri Richardson avait été suspendue peu avant le départ après avoir été contrôlée positive au cannabis.

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Déterminée jusqu'au bout des ongles

À la télévision, la star du sprint avait expliqué avoir consommé de la marijuana en réaction à la mort de sa mère biologique. Si l’usage récréatif de cette drogue est légal dans l’État de l’Oregon où elle se trouvait, il est interdit par l’agence mondiale anti-dopage. "Ne me jugez pas parce que je suis humaine. Il se trouve que je cours juste un peu plus vite", avait-elle ironisé, présentant ses excuses au public. C’est épaulée par sa grand-mère, qui l’a élevée dans le sud de Dallas, qu’elle s’est remise dans son couloir.

De son aînée, Sha’Carri Richardson a hérité sa force de caractère mais surtout son goût immodéré pour les manucures extravagantes qui ne l’empêchent pas de se dépasser en courant. De son idole, la défunte triple championne olympique Florence Griffith Joyner, elle puise son goût de liberté et son style unique sur la piste. Il n’y a bien qu’elle pour balancer sa perruque juste avant de remporter sa course aux Championnats nationaux l’an dernier. Le Stade de France n’attend plus que la showgirl de l’athlétisme mondial, qui participe enfin à ses premiers JO.

Si elle a échoué à se qualifier pour le 200 m, elle se donne pour mission de rapporter aux États-Unis le premier or olympique du 100 m féminin depuis Gail Devers à Atlanta en 1996.